De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

lundi 2 novembre 2009

Je crame les chewing gum

Je sais souvent écrire quand je ne vais pas bien, mais je manque d'un vocabulaire positif pour exprimer ma joie, ma satisfaction et cette sensation de bien-être qui vous chatouille le ventre.
Je ne me suis jamais demandé si j'étais davantage attirée par les films tristes pour leur capacité à faire pleurer, que par les histoires fantastiques, comiques. Il est vrai que j'ai un goût prononcé pour les premiers.
Je pense qu'il est simple et bon d'éprouver tout un panel d'émotion plus ou moins triste, ça forge la "palette sentimentale" finalement.


Je n'ai jamais eu honte de pleurer - crier - me mettre en colère - exprimer de la jalousie... car mes sentiments font entièrement partie de moi. Jouer avec ses sentiments et les mettre à l'épreuve, nous apprend à les gérer, à les contrôler et à en faire bon usage. Clairement, si tu connais ce qui te fait peur, dans quelle situation tu es susceptibles de pleurer... alors tu sera plus fort. Vouloir éviter les sentiments, que beaucoup qualifient de "négatifs", n'est pas bon. Nier son "moi sentimental", c'est nier sa capacité à sentir l'essence même d'une vie où l'on ne fait pas que rêver.


La tristesse est importante : elle aide à faire le deuil des situations passées, permet de faire table rase et de continuer à avancer.
Peut-on vraiment être heureux si nous n'avons jamais exprimé de la tristesse ?


On me verra moralisatrice, mais quelqu'un sans cesse heureux, paraît bien suspect, étrange. Est-il humain ?
Parfois, c'est pas exprès, j'aime être triste. Alors je me sens vivante, une partie de moi se réveille. Quand ma tristesse ne me désespère pas (!), elle me rend plus fort et me donne envie de me battre !

mardi 27 octobre 2009

Paulo

Je lis Paulo COELHO, L'Alchimiste et je retiens :
" Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible : c'est la peur d'échouer "...

Mes passages favoris :

" C'est comme si le monde entier était devenu muet parce que l'âme du jeune garçon faisait silence. Il n'y avait ni douleur, ni souffrance, ni déception : simplement un regard vide qui traversait la petite porte du bar, et une immense envie de mourir, de tout voir finir pour toujours à cette minute même."
Comme je comprends ces quelques lignes...

" Je ne veux pas changer, parce que je ne sais pas comment changer. Je suis désormais tout à fait habitué à moi-même. "
J'ai bien peur d'avoir peur de ne pas savoir...

" Et quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure manière d'aller de l'avant. "
Maintenant je dois vivre avec les choix que l'on m'a imposés, le reste n'appartient qu'à moi...

" Même si je me plains un peu, disait son cœur, c'est seulement que je suis un cœur d'homme, et les cœurs d'hommes sont ainsi. Ils ont peur de réaliser leurs plus grand rêves, parce qu'ils croient ne pas mériter d'y arriver ou ne pas pouvoir y parvenir. "
Et pourtant nous passons la plus grande partie de notre vie à envier (en secret) ceux qui se donnent les moyens de réussir, plutôt que d'entreprendre nous même notre propre - et fabuleux, voyage...

" La crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même "
Oui, un enfant qui n'a pas peur de tomber marchera plus vite que celui qui a peur de trébucher...

dimanche 18 octobre 2009

Je ne sais pas où je suis

Il y a deux semaines, j'ai quitté St Jean : mon enfance, mes ami(e)s, mon cocon .

Parfois quand il m'arrive parfois de voir/savoir que ce monde que j'ai quitté s'amuse, je me dis que je loupe quelque chose. Je ne suis plus sûre de moi, de la raison qui fait que je suis éloignée. Je regrette tellement d'avoir su me mettre certaines personnes à dos avant mon départ, d'avoir réagi au quart de tour, d'être rester seule et d'avoir voulu plus... J'ai voulu couper les ponts pour mieux repartir, mais je pense qu'on ne peut jamais s'affranchir de son passé. Et peut-être qu'il ne vaut mieux pas.

Mais plus fort que moi, je me déteste.
Je me sens seule, démunie et j'ai envie de me terrer sous ma couette jusqu'à la mort... même si c'est exagéré.


Comment vivre ? Repartir de zéro, sachant pertinemment et désespérément, que je referai les mêmes erreurs, que je détesterai ma vie, et que je regretterai tout le temps de n'avoir pas su faire comme les autres ?


J'aurais temps voulu rester amie avec Peyo ; tant voulu que ça marche avec Lui ; tant voulu ne jamais me disputer avec Carla ; tant voulu avoir la délicatesse de garder mes amies et de m'en faire de nouveaux... mais le fait est que je ne suis bonne à rien, que rien ne marche et que tous sont fatigués de moi parce que je n'ai pas su rester simple et que j'ai fais du mal alors que je ne le souhaitais pas vraiment.

Je me déteste et finalement je vous comprends...

lundi 31 août 2009

Rien de plus beau qu'un homme qui vous prend dans ses bras pour vous consoler...

[bords de Seine... by night ]

C'est comme si j'avais participé à un stage pour découvrir ce que je voulais vraiment.
Peut-être finalement, ai-je besoin de stabilité (en aurais-je douté ?), d'un amour unique, d'une famille et des enfants ? Mon esprit de contradiction fort prononcé me dit ne pas suivre les chemins conventionnels pour mieux apprécier ma liberté.

Ce qui m'a particulièrement marqué, c'était de constater à quel point je me sous-estimé, je n'avais pas confiance en moi et ne savais pas ce que je voulais...
Est-ce l'âge ?
Est-ce tant mieux ?
Est-ce dangereux, bizarre, déroutant ?
Ce qui me rend triste c'est de savoir qu'en repoussant les gens qui sont prêts à m'aimer, prétextant quelconque divergences, je me sentirais éternellement et profondément seule.

Doit-on choisir les gens qui nous entourent sur leur aptitude à nous aimer ou sur les affinités que nous aurions en commun ?

dimanche 9 août 2009

La vie nous ment et nous fait croire en la pérénité abolue de l'amour...

...et voilà c'est fini. J'avais crus pourtant que celui-là resterais plus longtemps que les autres.
Plus que d'avoir mal au cœur, j'ai mal à l'ego. Il m'avait fait oublié toutes mes histoires d'avant. De plus j'avais placé tellement d'espoir en lui, qu'il a dû plié sous son poids.
Cela dit je suis calme et je me méfie de l'eau qui dors.

Je croyais avoir trouvé une perle: il assumait pleinement mes délires excentriques, il prônait la sincérité et la franchise, il disait se sentir bien avec moi et m'aimer... oui mais jusqu'où ?

Et maintenant, volte face, une nouvelle personne trop lâche de me parler "entre 4 z'yeux", préférant user et abuser de messages vulgaires par le biais de l'horrible SMS...: je bannis la technologie Dieu des pauvres gens....

Je ne sais pas si je l'aimais...? Ces mots étaient devenus si facile à dire, si banal, pour moi qui "n'aimais" jamais personne...

Bien sur je suis attachée à toutes ces choses matérielles que l'on s'était promises : la piscine le vendredi, le collage du papier-peint de ma chambre, la semaine à Paris.

[...]

Je suis déçue. Je suis triste.
Je n'ai plus faim. Je n'ai plus soif.
Comme si j'étais en quarantaine de moi même.

(espérons que ma nouvelle vie en Angleterre aidera à oublier)

mardi 23 juin 2009

Dieu bénit les imbéciles

Incroyable.
Mais qui sont-il ces horribles personnages ? Si imbus d'eux-même, que pour se sentir vivre et parée d'importance, ils croient bon de se faire remarquer. "Que Dieu bénisse les imbéciles" parce que ce n'est pas leur faute.

Ces gens simples sont de ceux qui vous critiquent, qui jugent la littérature et l'art comme inutile tant cela les dépassent. Ce sont ceux qui vivent le présent et vous rabâchent les oreilles du "CARPE DIEM", blabla...
Ils sont dénudés de toutes références et théories philosophiques qui leur permettraient de faire abstraction de ce monde matériel.

Et ce sont eux, notre France profonde, ceux qui ne votent pas et se révoltent contre un système qu'ils ne comprennent pas. Et c'est avec eux que je dois coordonner ma vie. En ai-je envie ?... sûrement pas. Ai-je le choix ?... sûrement pas.

Je constate que cette forme de "simplisme aiguë de l'esprit" prolifère plus vite que H1N1...

J'ai comme un sentiment de violence... profonde, incontrôlable. Je n'aime pas de ce monde. J'ai peur de devoir cohabiter avec ceux qui ne comprendront jamais vraiment la portée véritable de mes valeurs. Je suis inquiète de devoir me justifier.

jeudi 21 mai 2009

Je ne veux que TOI

Résonnent dans sa voix une intonation si particulière...
qu'elle me fait penser que je suis quelqu'un.
Brillent dans ces yeux de telles étincelles...
qu'elles me font m'élever au dessus du ciel.
Perdure sur son visage un sourire si radieux...
qu'il me fait taire et m’apaise.
Ma peau garde pour longtemps l'émoi d'une caresse
...

Mimizan avec VOUS
des champs de fleurs odorants, des routes sinueuses sous le soleil, les garçons qui sortent leurs voitures bichonnées pendant l'hiver, les musiques aux accents acidulés qui résonnent à mes oreilles, les journées sur la plage qui s'éternisent... pas de doute c'est bientôt l’été ♥
(et la fin du BTS)

dimanche 3 mai 2009

Tu es arrivé

Est-ce-que deux personnes qui tiennent tellement l'une à l'autre peuvent se faire du mal ? Cela faisait longtemps que je rêvais de ce type de relation : sans complexe ni tabous, basée sur la confiance et l'échange permanent. Est-ce une illusion ? Un destin que je ne mérite pas ? Est-il possible de vivre ses pensées inavouables, de révéler ses peurs les plus profondes et de trouver quelqu'un qui est en mesure de les combattre à nos côtés ? J'ai peur, mais c'est tellement excitant.


plonger, couler, se relever...

samedi 25 avril 2009

Samedi 25 avril

Comment cela se fait-il que ma vie balance sans cesse entre des instants de purs bonheur où je vis en parfaite alchimie avec les autres (et moi-même) et des instants où ma vie tombe dans les bras du désespoir le plus puissant et que je ne crois plus en rien ?
Je crois que je sais un peu mieux maintenant...

"Nous ne pouvons apprécier nos moments de joie et de bonheur que parce que l'on vit parfois des moments de solitude, de désespoir et de tristesse."

mardi 21 avril 2009

Partir

Je suis trop fatiguée !
En ce moment je dors au moins 15 heures sur les 24 que composent une journée. Et lorsque je suis éveillée je révise mon Economie-Droit. Ce n'est plus une vie !
Pouah !, mon corps est fatigué, je ne peux rien en tirer... comme s'il me donner le signal qu'il fallait se calmer. Alors je vois mes amis pour me détendre.

Ici à Biarritz avec Jéjé, dans le café où Maika travaille

Sinon, je lis toujours Petite philosophie de la connaissance de Bertrand Vergely.
Autrement, je m'interroge d'ailleurs sur le désir de vouloir tout voir, tout essayer.

► Il y a ceux qui ne bougeront jamais de chez eux, qui ne s'éloigneront jamais de leur famille ou de leurs amis sous prétexte qu'ils ont déjà tout ce qui leur faut et qu'importe le reste du monde.

► Il y a ceux qui seront pris de "bougeotte" et qui tenteront tout, visiteront tout.

► Il y a ceux, qui comme moi, sont partagés entre l'idée d'un confort tout léché en restant chez eux, et la tentation de découvrir beaucoup plus sur eux-même en partant sur les chemins du monde.

Quels sont ceux qui ont une haute estime d'eux même ?
Ceux qui ne prennent aucun risque car ils veulent se préserver ou ceux qui essaient tout en pensant que rien ne pourrait leur résister ?

C'est une question...

samedi 18 avril 2009

23 heures 30

Où est cette lois qui affirme que les parents ont le pouvoir absolu sur leurs enfants ?
Pensent-ils que la "puissance des gènes" leur accordent pouvoir et suprématie sur leur progéniture ?

vendredi 10 avril 2009

Oral de communication

Aujourd'hui j'ai passé mon oral blanc de communication. J'ai "tenu le coup" 40 minutes devant un jury de quatre personnes qui prend un plaisir malin à chercher le truc que tu ne saurais pas justifier, le truc auquel tu n'aurais pas pensé. Je suis sortie de là en versant une larme. C'est tellement dur de s'entendre critiquer (naturellement je n'aime pas ça !) quand on a fournis énormément de travail et d'énergie. Je me suis crevée sur ce boulot, sincèrement je n'ai pas fait semblant.

De de toute manière les oraux dits professionnels des examens sont un instant particulièrement redouté par les étudiants.

Et pourquoi ça ?
Avons nous peur de rater ?, ou plutôt de réussir ?

La peur de réussir peut être légitime. Elle entraîne le fait que nous quittions le petit monde, que nous entrions dans la cours des grands. Finis les enfantillages, bonjour les galères d'adultes, la jungle du marché du travail, la concurrence direct de ceux qui sont meilleurs que vous et surtout adieu, oui adieu à la belle protection de l'école, seul modèle de référence que nous connaissons vraiment depuis 20 ans (j'ai 20 ans !).

Réflexion à la sortie de mon oral... je suis enfin en vacance.
Creuvée...

mardi 7 avril 2009

Les bons biscuits de Bonne Maman

Aujourd'hui je mangeais un gâteau (j'ai eu ma bourse étudiante) et je me disais qu'avant la généralisation de l'industrialisation, ils étaient fait main. Véritables. L'un pouvait être d'un calibre plus gros, d'une forme un peu aplati,... Aujourd'hui ils sont tous pareil.

Est-ce qu'au même titre qu'une machine fabrique des gâteaux identiques et détruit ceux susceptibles de ne pas plaire au consommateur, la société fabrique des gens qui se ressemble ?

Si nous vivons sous le même régime, si nous recevons la même éducation est-ce-que cela fait de nous des êtres singuliers capables de réfléchir par eux-mêmes ou sommes-nous des automates ?

Faut-il ressembler aux autres pour être aimé ? Les gens différents sont-ils réellement capable de se mélanger ?

mardi 31 mars 2009

Heureusement je vais souvent au musée

" L'art c'est moins intéressant que la vie, mais ça aide à la comprendre "
John Baldessari (1931)

... moi je ne comprends rien

Je m'engouffre dans une vie trop grande pour moi. Il y a tellement de choix, de possibilité que je ne puis distinguer clairement mon chemin. Et je me sens un peu seule dans ce chaos. Je voudrais que tout soit tellement plus simple comme 1+1 font 2, sans variable, sans vecteur et surtout sans probabilité (pouah !). Je voudrais voir fleurir mes rêves de petites filles, sans honte et sans complexe.


lundi 30 mars 2009

"Je sais qu'il y a un bateau qui va au pays des rêves."

[...] et nous partions tous vers la promesse d'une vie meilleure... le train de 18 heure 56, direction Bordeaux.

Cette vie meilleure,
pensions-nous, accessible par l'obtention de diplômes en tout genre. J'ai eu cette impression à l'instant, quand le train démarre en grande pompe, en regardant ma mère me saluer sur le quai, un sourire radieux sur le visage. Je ressentais à travers elle une envie, un bonheur mêlé de tristesse trahissant son attente de résultats, eux même espérés par sa fille depuis deux ans... les examens, le diplôme, le salue, la gloire, la reconnaissance.

Cette vie meilleure,
disions-nous, celle qu'on nous impose par des schémas idéalistes, cette réussite à tout prix, sans quoi il n'y aurait aucune raison d'être !?... Dépasser, surpasser, s'élever... écraser ?

La vie est-elle une course, un marathon où les meilleurs sont glorifiés et les perdants passent leur chance une fois pour toute ? N'y a-t-il aucun autre moyen de se relever, de repartir du bon pied ? Sommes-nous disqualifiés au moindre faux pas ?
Est-ce-que ce tromper est grave ? Moi j'ai peur. Tu sais toi ?

C'est une peur inconditionnelle partagé, je le pense, par l'ensemble des individus de ma génération. Pourquoi ?

mercredi 25 mars 2009

Il a ouvert les vannes de la tristesse...

Aujourd'hui j'ai tenté l'expérience inavouable, celle que l'on chuchote en secret, celle qui fait honte... J'ai consulté un psychanalyste. Un vieux monsieur plutôt cool avec de grandes lunettes d'aviateur comme mon prof de math au lycée.

Je dis inavouable car dans un monde où il faut être toujours parfais et souriant, on a du mal à admettre que l'on ne va pas bien. Et quand mal il y a, avouer que l'on va chez un médecin "spécial" attire les regards de pitié et d'épouvante de vos collègues heureux.

Alors pour en finir de cette grande tristesse qui me ronge et m'empêche de croire en moi, pour arrêter de tenir compte de la vantardise stupide et démesurée de ces gens heureux, pour arrêter de grandir entre deux mondes sans jamais savoir qui je suis, pour tout cela, oui, j'ai eu besoin de quelqu'un.

Quelqu'un qui ne te regarde pas avec pitié, qui ne va pas te demander la semaine suivante si enfin ça va mieux "parce que c'est bon tu pourrais sourire !", quelqu'un de compétant y'a pas à dire.

Alors à tout ceux qui penserais me critiquer, je n'ai qu'une chose a demander ?
Toi si heureux dans ta vie, parfaite, coulante et bonifiante, toi, te crois-tu moins névrosé que moi ?

samedi 14 mars 2009

S'assoir seule sur un banc

"Sachez combien l'écriture accompagne nos vies d'étudiants en inscrivant sur le papier ce que nous vivons, voyons et ressentons. Et vous comprendrez pourquoi nous avons écrit ces textes."
Sébastien Thomas









De la solitude, du vide entre deux musiques... Le temps s'étire et laisse place à de longues pensées sans fonds, dénuées de sens, mélange de mélancolie et de mélodrame. Aurais-je l'air d'aimer la solitude ?

Loin de me déranger, il serait plaisant de la partager avec quelqu'un... Alors ce ne serait plus de la solitude me diriez-vous. Vous avez raison. Pourtant, personne à l'horizon, mince... j'ai sans doute un problème.

Mon attitude traduit-elle le contraire de ce que je souhaite communiquer ?
Comment faire ? Quand vous êtes dans l'état d'esprit " J'ai besoin de quelqu'un, je suis en manque " vous tombez toujours sur le premier déluré du coin qui va vous faire souffrir. Et quand vous envoyer le message " J'ai besoin de quelqu'un, je suis indépendante " personne ne vous approche.

Mais alors ?

J'ai l'âge de mon ♥

J'ai encore rêvé, encore espérée que ce soir tu me regarderais.
J'ai encore rêvé que tu passerais ta main dans mes cheveux, encore espérée que tu m'embrasserais lentement et passionnément.
J'ai encore rêvé que tu me saisirais par la nuque, encore espérée que je serais entièrement moi-même.
J'ai encore rêvé que cette fois j'existerais pour quelqu'un, encore espérée que mes efforts n'étaient pas vains.
J'ai encore rêvé de toi, de tes lèvres, encore espérée tes paroles si pleines de bons sens.
J'ai encore rêvé que tu avais besoin de moi, encore espérée que tout cela était réel.
J'ai encore rêvé que je te prouvais qui j'étais, encore espérée que tu me comprenais.
J'ai encore rêvé que ton indifférence ne me touchait pas...
Pourtant elle m’anéantit.

(finalement peut-être était-il trop idiot ou qu'il ne m'aimait pas vraiment...)

La solitude partagée

J'ai toujours voulu affirmer que jamais je ne serais seule. Quand je vois ces gens heureux à deux parfois j'aimerais en être un. Je me demande "à quand mon tour ?" puis "faut-il vraiment être heureux pour bien vivre?"

Dites moi si le bonheur est la cause obligatoire d'une bonne vie ?

Chaque été je pense à lui

Comme s'il avait toujours fait partie de moi...,
Je pense que nous n'aurions jamais du nous quitter, car à l'instant où il était présent, il était tout pour moi... Je pense aussi que j'ai réagis injustement, avec suffisance et simplicité.
Je sais qu'il était prêt à me pardonner. Je sais que je suis trop rancunière.

Tu étais tout pour moi et je ne le savais pas encore...
Dès le moment où je suis partie, tu m'as manqué mais il était trop tard.

Quand je revois ces jeux d'enfants, ces couples sur la plage ; quand je me souviens de ce que tu m'as appris et encouragé à faire, je regrette...
Aussi simplement, je regrette.

C'était il y a longtemps. Nos vies ont changé. Peut être aujourd'hui n'aurions-nous plus rien en commun ? Pourtant, j'aimerais tant te revoir, te sentir et lire dans tes yeux...

Quand une personne montre tout ce qu'elle te donne, tu ne le vois jamais vraiment... Tu réclames ce que tu n'as pas, ce que tu as te sembles dû. Tu laisses passer ta chance, une autre viendra. Jamais la même, c'est trop tard.

A toi, qui jamais ne me rappellera...
A moi, qui ne sais pas me contenter de ce que j'ai...

dimanche 8 février 2009

Première entrée en matière

Bonjour ! Hello! Oui, toi qui lis ces quelques lignes en te demandant où tout cela te mènera...

D'abord je sais qu'il faut toujours commencer par le commencement, même si je n'aime pas être une débutante. Je sais que le premier article d'un blog pose les bases et annonce la couleur de l'ensemble.

Je me dis que ce n'est pas très sérieux de se lancer maintenant parce qu'il est 20h42, que je suis dans mon lit avec une grosse paire de chaussette et que ma voisine me prend la tête avec sa musique.

On écrit un blog pour plusieurs raisons, pas forcément indissociables les unes des autres. On peut vouloir être célèbre, on peut penser avoir des avis supra-méga intéressants , on peut être un philosophe, un philanthrope, un artiste ou un banal... mais la seule condition, c'est qu'il faut du public pour s'intéresser à toi (moi).

Si tu es là et que tu as envie de me rassurer je t'attends.

Je conçois avec sagesse qu'aujourd'hui il est difficile de satisfaire le lecteur, tant celui-ci est volatile et zappeur. J'ai peu de prétention quand à mes écrits qui ne sont que de vives pensées dénuées de sens et peut-être même, à mon grand regret par ailleurs, que quelques fautes d'orthographe seront au rendez-vous.

J'espère que si mon professeur de philosophie, à savoir la seule personne qui ait pu me donner des leçons de sagesse, passe par là, il ne trouvera pas que je dénigre de trop la langue française par mes fautes d'orthographe ou que trompe le sens des mots. Pardon.

Je crois que dans ma vie j'ai souvent eu peur.
Des mouches, des vêtements en laine, du riz au lait, des éponges... mais je ne sais pas pourquoi je dis ça. Sans doute car je cherche à savoir si je ne suis pas complètement malade dans ma tête (on ne sais jamais). En partageant mes idées et en attendant des "avis", enfin je saurais... nous ne sommes jamais vraiment objectif quant à nous même.

Je disais donc, je pense que j'ai souvent eu peur. Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais voulu demandé une sucette au restaurant, un bout de pain à la boulangerie, et contrairement à ce que l'on peut penser j'étais toujours la première à demander des "choses" à la maîtresse.
A partir de là, je crois que tout me destiné à une vie plutôt tranquille sur le plan de la scolarité et à de grandes préoccupations et lacunes dans ma vie sociale. Ce n'était que le début, je m'apprêtai alors à beaucoup pleurer.

J'aime les gens. Pourtant tout me prédestine à ne pas les aimer. Ne sont-ils pourfendeurs de l'ordre, de la politesse et du respect qu'ils ne m'intéressent pas et que je trouve toujours à redire. Je suis surprise de voir que je ne suis pourtant pas toujours aussi dure que ça avec les autres.

Aussi, quand j'étais petite je voulais être blonde et me nommer Barbie. Aujourd'hui j'adore mon prénom, même si :

Paris

ou encore :En quelques points :
J'aime manger et cuisiner de bon petit plats pour ceux que j'aime ;
Je suis curieuse de tout et volontiers opportuniste ;
J'ai de l'imagination ;
Je suis assez drôle ;
J'aime aimer, mais j'aime aussi que l'on me foute la paix ;
Je suis fidèle en amour comme en amitié et je privilégie la qualité à la quantité ;
Je suis d'une nature méfiante et j'attaque toujours la première lorsque je me sens menacée (je suis une guêpe, donc) ;
Je supporte mal la moquerie et les reproches ;
Mon cynisme est décapant et je suis diablement critique : Lou m'a dit une fois qu'elle enviait ma répartie tueuse.