De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

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lundi 30 mars 2009

"Je sais qu'il y a un bateau qui va au pays des rêves."

[...] et nous partions tous vers la promesse d'une vie meilleure... le train de 18 heure 56, direction Bordeaux.

Cette vie meilleure,
pensions-nous, accessible par l'obtention de diplômes en tout genre. J'ai eu cette impression à l'instant, quand le train démarre en grande pompe, en regardant ma mère me saluer sur le quai, un sourire radieux sur le visage. Je ressentais à travers elle une envie, un bonheur mêlé de tristesse trahissant son attente de résultats, eux même espérés par sa fille depuis deux ans... les examens, le diplôme, le salue, la gloire, la reconnaissance.

Cette vie meilleure,
disions-nous, celle qu'on nous impose par des schémas idéalistes, cette réussite à tout prix, sans quoi il n'y aurait aucune raison d'être !?... Dépasser, surpasser, s'élever... écraser ?

La vie est-elle une course, un marathon où les meilleurs sont glorifiés et les perdants passent leur chance une fois pour toute ? N'y a-t-il aucun autre moyen de se relever, de repartir du bon pied ? Sommes-nous disqualifiés au moindre faux pas ?
Est-ce-que ce tromper est grave ? Moi j'ai peur. Tu sais toi ?

C'est une peur inconditionnelle partagé, je le pense, par l'ensemble des individus de ma génération. Pourquoi ?

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