De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

dimanche 29 janvier 2012

AGIR

A la suite de ma première séance de kinésiologie, j'ai défini ma thématique de travail personnel. Comme le titre l'indique : savoir agir, pouvoir agir et enfin, AGIR.
Agir c'est être humain, c'est prendre des risques, c'est faire preuve de courage. Autant de mots clés sur lesquels j'ai déjà écrit un article.

Agir, pourquoi ?

Dans un de mes jours particulièrement inspiré j'avais pondu cette petite réflexion :

« L'homme n'est certainement pas fait pour être sédentaire. Dès lors qu'il s'installe dans l'ennui pour une durée indéterminée, commence la violence, les commérages, le laisser aller. L'homme a besoin de se réinventer lui même et s'il ne le fait pas par le voyage, il le fera par des voies plus destructrices pour lui et les autres... »

Le voyage, ça ne signifie pas forcément prendre sa valise et partir. On peut voyager intellectuellement, culinairement, lyriquement, et j'en oubli ! Get your ass into gear!

Mon problème est de trier clairement ce que je PEUX, ce que je SAIS et ce que je VEUX faire.
Souvent les notions se confondent, souvent je dois tenir compte d'éléments extérieurs, de contrainte, de force majeur, de personne autour de moi. Lors de mes études en com' (oui j'ai honte mais trop tard...), je ne trouvais pas bien difficile de faire croire aux gens qu'ils avaient ABSOLUMENT besoin d'un moulin à poivre qui chante...
Et puis pour moi, ben rien. Je n'arrive à me convaincre de rien. Les journées passent vite mais je ne fait rien d'elles. Je me languie de cet ennuie et je m'ennuie de ma paresse. Je suis un poisson rouge dans un bocal où il n'y a plus d'oxygène.

Changez mon eau SVP.


Le frein principal de l'action, c'est la peur d'échouer. Échec. Quel vilain mot de cinq lettres ! S'il y a échec, il y a sentiment négatif. J'avais un pote qui me disais souvent : « La chute n'est pas un échec, l'échec c'est de rester là où l'on est tombé. »

Aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais voulu faire de vélo, mais j'ai appris à nager seule, je n'ai eu besoin de (presque) personne pour mes départs en terres inconnus et j'ai appris l'Anglais en deux ans. Je me demande si je n’éprouve pas un certain dédain pour les "petits objectifs"...
J'aime voir loin, voir grand, tellement que paradoxalement ben parfois, je ne fais rien (vous avez dit bizarre ?).

Picasso, lui il est acteur. Quand j'étais en Arts Appliqués ma prof de créa le citait en disant : «Je ne cherche pas, je trouve.»
Comment ? En testant, en se trompant, en parlant avec d'autres, en confrontant ses idées, en prenant des risques.

Alors qu'est-ce-que j'attends me diras-tu ?


Je prends du temps, oui. Ma tête est un grand chantier. En tout cas, faut y aller. J'ai déjà attendus trop longtemps...

Prochaine étape : renouer avec mes amis à Paris, Oxford, Cork. J'espère que ces rencontres me "doperont" assez longtemps pour me pousser à prendre des décisions.

vendredi 27 janvier 2012

Un jeu - Trois vœux

J'ai été tagué sur le blog d'Ella pour participer au concept de "vœux".
(chouette je rentre dans la blogosphère !)

Une règle simple : établir une liste de trois vœux. Je pourrais en établir plus, mais je pense que ce chiffre est 1) raisonnable 2) plus simple à atteindre.


One_
Trouver ma voie professionnelle : cad quel travail, quelle ville, quel logement ?
Action : AGIR (Oui, oui, répétition voulue et assumée !).

Two_ Me débarrasser du superflu : cad arrêter d'acheter des trucs et des machins qui ne servent pas longtemps. Également : prendre conscience que la quantité ne rend pas heureuse.
Action : privilégier le beau, le bon goût et l'utile.

Three_ Être heureuse : cad privilégier le contact avec les gens que j'aime, qui me donnent de l'énergie et des idées de projet.
Action : merci Lou, Heidi, Alex, Caco, Pau, Delchou, Emilie, Angela, Rachel, Mayara, Morgane, Camille...

mardi 24 janvier 2012

Le courage

Dimanche dernier c'était le réveillon du Nouvel An Chinois. C'est bibi qui a cuisiné le porc au caramel avec du riz cantonnais : )
Puis nous avons mangez des Fortunes Cookies, des petits gâteaux porteurs de messages, façon papillotes de Noël... (quoi que je pense la tradition Chinoise bien antérieur).

... euh oui !, j'en ai mangé six.
Certaines citations sont un peu difficiles à comprendre, non ?

Ma mère était toute enjouée car "c'est l'année du Dragon !", et je suis née en Janvier 1989 dans l'année Chinoise du Dragon. TF1 nous a dit que les Chinois prenaient cette année très au sérieux : "c'est une fierté d'avoir un Dragon dans la famille, c'est porteur de réussite, de courage, beaucoup de femmes essaieront de donner naissance à ce moment là" (maaaaazo !).

Mais bon, si des Chinois me disent que c'est mon année de réussite... je ne vais pas cracher sur un peu de bonne fortune ! (on n'est jamais trop prudent)

Alors j'ai réfléchi et je me suis dit que :

Le courage n'est pas l'abolition de la peur.
Ce n'est pas non plus aller dans les endroits dangereux et jouer les caïds.
Le courage c'est se lancer dans la vie sans savoir où l'on va mais ne pas avoir peur.



(il faudrait y aller maintenant, zou !)

Le risque

Le texte qui va suivre n'est pas de moi. Il m'a été donné par un ami il y a quelques années maintenant. Nous ne sommes plus en contact et c'est de ma faute. Je sais de source proche qu'il va bien. Il a la vie qu'aujourd'hui j'aurais voulu construire, mais moi j'ai choisi la mauvaise personne. Il me manque. J'espère qu'il passe toujours par ici. Ces mots je ne les ai jamais oublié.


Rire, c'est risquer de paraître idiot.
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.
Aller vers quelqu'un, c'est risquer de s'engager.
Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son"moi" profond.
Présenter ses idées et ses rêves à la foule, c'est risquer de les perdre.
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer de désespérer.
Essayer, c'est risquer d'échouer.

Mais il faut prendre des risques car le plus grand danger de la vie, c'est de ne rien risquer du tout.

Celui qui ne risque rien n'a rien, n'est rien.
Il peut éviter tristesse et souffrance, mais il n'apprend rien, ne ressent rien.
Il ne peut ni échanger, ni se développer.
Il ne peut ni aimer, ni vivre.
Enchaîné dans sa certitude, celui qui ne risque rien devient esclave et abandonne sa liberté.

Ceux qui risquent, sont libres.

samedi 21 janvier 2012

Si t'aimes pas le célibat...

AdopteUnMec.com


C'est un site de rencontre au concept novateur (naissance vers 2008) car ce sont les filles qui ont le pouvoir.
Les hommes sont des objets mis en rayon que l’on peut mettre dans notre caddie. Chacun dispose d’une page pour y recenser ses détails (âge, origines, mensurations, relation souhaitée…) et ses fonctions (massage, voyage, sorties, etc.). Les hommes ne pourront écrire aux femmes que si elles leur en donne la permission. Nous, les femmes, nous pouvons faire des recherches par localisation, type d'homme : européens, asiatiques, afros,... type d'habitation : seul, en colloc, et bien plus encore ! L'âge moyen : entre 18 et 38 ans.
En ce moment je traîne sur ce site pour me divertir et faire des recherches : qui a t-il dehors ??? Mon nom d'espionne : Honey Bunch (c'est chou !).

Je tombe parfois (souvent) sur "les profils de l'horreur".
En voici une petite sélection.

- L'as (c'est son nom) habite à Salies et se décrit comme tel :
"que Dieu nous protège
Fuck mon ex et ses sortilèges
Ai le cœur lège, les anges nous enveloppent
Savoure ce privilège
Prend ce billet de 500 pour essuyer tes larmes
...Ta robe tue, elle est aussi blanche que mon arme
Ton mari vient de la rue, le costard taillé par une lame
On l'appelait déjà monsieur, demoiselle devient une dame
T'es plus une gamine, zappe tes clubeuses de copines
Orgueilleuse, bousillées à la nicotin"


Ce qu'il cherche chez une femme :
"une rose rouge pour implore le pardon
si je decois habille toi de moi je tirai mieux ke de la soie
me demande pa de faire un choix entre ma mere et toi
ma place o paradi se trouve pa sous tes pied"


Juré je n'ai pas truqué !


Il y a tout les genres, toutes les couleurs, tout les clichés :

- Celui qui se décrit avec des dictons dont il a oublié l'auteur : "La meilleur façon de résister à la tentation c'est d'y céder" ; ou des paroles de chanson : "I'll be your baby tonight - Robert Allen Zimmerman"

- Dans le même genre il y a celui qui crois connaître des dictons mais pas exactement : "un homme qui aime à être connu"... sorry, what ?

- Celui "qui ne veut pas se prendre la tête" : comprendre qu'à la première difficulté rencontré (elle peut être minime comme par exemple le choix d'un resto) vous le verrez qui préférera sortir se bourrer la gueule avec les copains plutôt que d'en discuter.
Je l'ai lu de TRÈS nombreuse fois... ça n'est pas rassurant.

- Celui qui fait plein de faute d'hortografs...

- Celui qui ponctue ces phrases par "LOL", "MDR"

- Celui qui "ne vit que pour sa famille" (Mais que fais-tu sur un site de rencontre ?)

- Celui qui est "insaisissable" (Dommage)

- Celui qui est "ce qu'il est" (Beinh tant mieux !)

- Celui qui "aime sortir et faire la fête" (y'a du soucis à se faire)

- Celui qui à l'air parfait sous tout les angles... Mais que fait-il ici alors ? C'est un pervers ? Ahhhahahahiiioo !


Côté photo, ils ont la cote : le port de lunettes de soleil et la plage en arrière plan, le double portrait avec l'ex dont on a coupé la tête et le torse nu avec le tatoo.

A la réflexion tout cela est drôle mais désespérant à la fois...


Le site nous invite à la prudence :
"Lors d'une première rencontre avec un utilisateur d'Adopte Un Mec préférez toujours un endroit public (bar, restaurant) plutôt qu'un appartement ou une maison. N'hésitez pas à prévenir un de vos amis que vous allez à ce rendez-vous."


Et vous, êtes-vous déjà allé(e) sur un site de rencontre ?

jeudi 19 janvier 2012

Kinésiologie


Qu'est-ce-que c'est ? Ça c'est ce qu'en dit Wiki. Ce qui suit c'est ce que j'en dis moi.

La séance à duré deux heures et a couté 40 €. Je me suis assise dans le bureau de D. en face d'elle. Elle m'a d'abord expliqué le fonctionnement de la séance. J'allais suivre un enchainement de question mais ce ne serait pas ma tête qui répondra mais mon corps.
J'ai positionné mes bras, suspendus à hauteur de poitrine, en tension mais pas complétement détendus. Elle a placé ses paumes de mains au dessus des miennes.

Alors elle m'a posé des questions. Lorsque mon corps répondait négativement mes bras s'affaissaient (même légèrement) lorsqu'il répondait positivement mes bras restés rigides. Plusieurs fois j'ai surpris mes bras bouger sans vraiment leur en donner l'ordre. Le but de la séance était d'interroger mon corps. Je ne pensais à rien.
Ah ah ! Je sens que vous êtes dans le flou ! : )
Voir cette vidéo pour l'explication "du test musculaire" :



Types de question que D. m'a posé :
" - Pouvons-nous travailler ensemble ?
- Y a-t-il un mal être sur lequel nous devons travailler aujourd'hui ?
- Où puis-je trouver le thème ?"
A ce moment là elle a énuméré tout un tas de registre. A chaque fois mon corps semblait répondre, donner le numéro de la carte, signaler le recto ou le verso d'une page, la ligne, le mot.
C'était étrange. Je ne saurais pousser mon raisonnement plus loin. Plusieurs fois pendant la séance j'ai laissé sentir que je n'étais pas persuadé, que ce qu'elle disait pourrait s'appliquer à des tas de gens (un peu comme un horoscope), des intuitions non vérifiés. Pourtant je ne voulais pas non plus croire que c'était du charabia. Elle m'a dit "je ne suis pas un gourou, je lis juste ce que ton corps me donne à lire".

Puis nous en sommes venue à des dates. Des dates correspondants à des événements passés, déclencheurs du mal-être, disons, du thème sur lequel nous travaillions ensemble : AGIR. Elle m'a sortie deux dates, plutôt mon corps a donné deux dates.

Et là tout coïncidait. Je me suis demandé pourquoi.
Peut-être que nos corps "parlent" vraiment ? Peut-être qu'ils connaissent tous par cœur, qu'ils ont meilleur mémoire que notre cerveau ?

J'ai peur. Ça m'énerve.

Nous en sommes venues au "ré-équilibrage" par de petites fioles (trois) contenant des herbes ou des pierres. Je les ai placés à différents endroits du corps (sur la poitrine, entre les jambes) pendant cinq minutes, tout en continuant à parler de ces événements survenus dans ma vie et qui m'empêchent d'AGIR.

A la fin de la séance j'avais très soif. J'avais aussi très mal à la tête et au bas du dos. J'avais aussi pleuré. Bref, j'ai couru le marathon des sentiments.

Bizarrement sur le chemin du retour j'ai croisé 8 personnes aux quelles j'ai dit Bonjour. Précisons que j'habite à St Jean (c'est petit einh !). Encore une fois on ne fait des liens que si on le veut bien. Je venais de travailler deux heures sur le thème AGIR et le fait de voir tout ces gens en l'espace d'un quart d'heures (sérieux ma maison était pas loin !) c'était un peu un test pour voir si mon corps et mon cerveau étaient finalement guéris, du moins en paix avec les événements passés et en capacités à "sauter" dans le présent.

Je pense que je referais une nouvelle séance. Il y a plusieurs thèmes que je souhaite aborder : arrêter de compenser par la nourriture lorsque l'on me critique, les amours,...
Après celle-ci je me suis sentie "reconnectée", plus détendue. Mon corps (mes bras) aurait dit que je pouvais revoir D. mais pas avant 21 jours. D. m'a dit que si je ne voulais pas, je n'était pas obligée : "Ce n'est pas parce qu'on ne continue pas de travailler ensemble sur le thème, que tu vas être bancal !". Elle a de l'humour, je me suis bien entendu avec elle.

Avez-vous déjà tester la kinésiologie ?

Voir cette vidéo qui est bien faite même si personnellement je n'ai fait aucun mouvement et massage :

On s'amuse avec l'Euro

On peut bien critiquer l'Euro. Les plus connues étant la montée des prix, la perte d'identité et de singularité des pays par son adoption... Moi je trouve ça plutôt cool de pouvoir circuler dans 17 pays sans se soucier de changer sa monnaie et se torturer l'esprit sur "on y gagne/on y perd" un peu comme on le fait lors du changement d'heure. Je pense aussi que, même si aujourd'hui nous sommes entré en récession, "la crise" ne nous a pas trop mal mené jusqu'à récemment et nous pouvons remercier l'Euro. C'était une monnaie assez forte pour nous épargner le pire pendant quatre ans. Les États-Unis et la Grande Bretagne n'ont pas vraiment eu cette chance.

Bref.

L'autre jour je me suis lancée un petit jeu rigolo.
Dans mon porte monnaie j'avais plein de pièces qui provenaient de différents pays de la zones Euro.

* 5 c des Pays Bas (reine Beatrix)
* 20 c d'Irlande (la harpe celtique)
* 50 c du Portugal (Sceau royal de 1142)
* 50 c d'Espagne (Miguel de Cervantes)
* 2 € d'Autriche (Bertha von Suttner)
* 2 € de Belgique (roi Albert II)
* 2 € de la France édition spéciale Appel du 18 Juin (De Gaulle)

J'ai mis les pièce dans une chaussette. J'ai secoué vigoureusement. J'ai demandé à maman de tirer une pièce au hasard. Le pays tiré au sort serait celui où je débuterais mon prochain projet.
Elle a tiré la pièce de... la France ! C'est drôle. Maintenant, on voit toujours la marque du destin là où ça nous arrange. C'est vrai que rester en France me permet de faire un travail sur moi que je n'avais pas fait au paravent... je vous en parle dans les prochains post.

Faites ce jeux en posant d'autres questions : prochaine vacances, prochain plat de cuisine... et partagé vos résultats !

mardi 17 janvier 2012

De l'eau s'il-vous-plaît

Je suis malade, en mauvais état surtout.
Née le 3 Janvier, je corresponds pile au début des soldes : ni repris / ni échangé. I get this feeling to be so useless sometimes !

J'ai des tas de souvenir qui me reviennent en tête. Des tas de choses que j'aurais préféré oublier ou mieux ne jamais avoir faites. Ça doit être le syndrome "St Jean" que je l'appelle.
[c.f. originaire de St Jean de Luz, je suis ici depuis deux mois, de retour de mes escapades Anglo-saxonnes ayant durées deux ans]

Je veux faire la paix avec ma conscience. Surtout, je veux arrêter avec ces chagrins qui me détruisent de l'intérieur. En grandissant j'ai appris que ses sentiment d'échec, de mocheté et d'inimitié, je les éprouvaient seulement pour moi-même. Je n'avais aucunement le droit de me déverser sur d'autres. Parfois, quand j'ai "mal à la vie", j'ai peur de me prendre (encore) au jeu des vases communicants avec ceux qui sont proches de moi.

Peut-on enfin s'affranchir de son passé ?

mardi 10 janvier 2012

Dumbledore's dead

Je relis tout les Harry Potter mais en Anglais cette fois-ci.
Je viens de finir le 6 ce matin. Dumbledore est mort, ahhahah c'est trop triste !

J'ai l'impression qu'en le lisant en Anglais j'ai saisi un sens différent.
Lorsque Dumbledore meurt, Harry conclus que tout ceux qui ont voulu le protéger - sa mère, son père, son parrain et finalement Dumbledore, ont cassé leur pipe. Il sait que maintenant il doit se protéger seul. Il est seul face à tous sans bien savoir que faire. D'abord il se dit qu'il est impossible et difficile pour lui de continuer la tâche incombé (tuer Voldemort) et finalement il prend conscience qu'il ne peut pas renoncer.

C'est un peu ce que l'on ressent lorsque l'on grandit, non ?
Sans nécessité que tout le monde meurt physiquement autour de soit, les relations établies avec les proches sont bousculés, s'effacent, meurent un peu ? Je m'explique. Nous ne sommes plus protégés comme nous l'étions enfant, nous devons faire des choix d'adultes, nous avançons nus, nous sommes seuls pour nous protéger... Parfois, on voudrait renoncer, stopper le temps, ne pas grandir mais quelque part on ne peut pas. D'abord, c'est impossible, ensuite l'être humain est trop curieux pour se satisfaire d'une seule perspective (j'y crois et l'espère). Notre carapace se forge au prix de grandes difficultés lorsque nous nous confrontons a plus grand, plus fort et plus ingénieux que soit. C'est là où les amitiés fortes se forgent et où elles sont les plus sollicités - très bien écrit dans le livre.

Oui, moi j'ai vu le lien. Je me suis un peu retrouvée dans la citation "seul sans personne". Car bien que nous soyons entouré par de la famille ou des amis, nous sommes et serons toujours seul.
C'est là, à mon goût, tout le drame et la beauté de la vie.
Personne ne peut vivre pour nous.
Personne ne peut mourir pour nous.
Seul avec d'autres tout aussi seul que nous.

I'm re-reading Harry Potter but in English this time.
I finished the 6th this morning. Dumbledore's dead, ahhhahah that's so sad!

I've the feeling that I'm getting more sense with the English version.
When Dumbledore die, Harry conclude that everyone who wanted to protect him - his mother, his father, his god-father and Dumbledore, they kicked the bucket. Now he's alone against all without really knowing what to do. First he thought that it would be impossible and difficult for him to honour his task (kill Voldemort) then he finally realise that he can't give up.

Isn't it what we feel like when we grow up?
There isn't the necessity for everyone around us to die, but our relationship with family are a bit shoved, faded, die a bit? I'll try to explain. We are not as protected as we used to be when we were a child, we have got to make our grown-up choice, we are walking disarmed... Sometimes we would like to give up, to stop the time, not to grow up but somehow we can't. First it's impossible, then human race is much too curious to get satisfied in a plain life (I hope and believe so). Our armour get stronger when it face difficulties, when we're "fighting" the unknown. That's where great friendship born and where we need them most - it's well describe in the book.

Yes, I did see the link. I found myself a bit in the sentence "alone without nobody". Even though we are surround by our friends and family, we are and will always be, alone.
It's, in my opinion the very tragedy and beauty of the life.
Nobody can live for us.
Nobody can die for us.
Alone with others who are alone like us.

lundi 9 janvier 2012

Appelez le Marbré

Ce week-end j'ai fait un petit goûter avec Carla.
Pour l'occasion nous nous sommes remémorés les tubes des années 90 et j'avais cuisiné un marbré ! It was marvellous!, comme on dirait en Anglais.

This weekend I had an afternoon tea with my friend Carla.
For the occasion we get reminded by You Tube of all our favourites songs from the 90s' and I had bake a marble cake! Délicieux !, as we would say in French.



Pour faire un gâteau comme ça, il vous faut :
To do a cake like that you'd need:

* 125g beurre / butter
* 150g sucre / sugar
* 3 œufs / eggs
* 200g farine / flour
* 6 c.s lait / t.s milk
* 1/2 sachet de levure / 2 t.s baking powder
* essence de vanille / vanilla essence
* 50g chocolat en poudre / chocolate powder

1 - Travailler le beurre mou et le sucre.
Mix soft butter and sugar together.

2 - Ajouter le jaune des oeufs + lait + farine + levure
Add the eggs yolk + milk + flour + baking powder

3 - Séparer la pâte dans deux bols. Aromatisez le premier avec l'essence de vanille, le second avec le chocolat.
Separate the mix in two bowls. Flavour the first with the vanilla essence, the second one with the chocolate.

4 - Ajouter les blancs battus en neige dans les deux préparations.
Add the beaten egg white to both preparation.

5 - Verser les deux préparations dans un moule à cake.
Pour both preparation alternatively into a cake pan.

6 - Cuire 40 mn à 180°C.
Cook for 40 min at 180°C.


Pour une bonne après-midi : invitez une super copine et écouter Whigfield (sans oublier la choré) !
To spend a great afternoon : invite a good friend and listen to Whigfield (don't forget to dance)!