De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

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mardi 26 février 2013

Don't go back!

J'ai toujours eu peur de réussir.
J'avais déjà posé les prémices de ma réflexion dans cet article. Cette fois, je vais plus loin.

Réussir, c'était outrepasser maman ; c'était arrêter de me culpabiliser et de me victimiser.
C'était cesser que maman fasse de moi son oreiller par intermittence. Elle aime jouer au yoyo : lorsque ça va mal je dois être là, lorsque ça va bien j'ai intérêt à sentir que c'est l'heure de me barrer parce que "Je n'ai pas fait des enfants pour qu'ils restent toute leur vie avec moi !". C'est ça. 
Maintenant, rien à faire, j'm'en tape les ballons comme dirait l'autre. Je serais la plus forte, je serais la meilleure et grâce à moi, plus à toi.

Ma mère décide de se fermer comme une huitre et de ne plus rien partager avec le monde. Soit. C'est triste à dire mais quand quelqu'un refuse de se soigner, rien ne pourra jamais le faire guérir. Elle s'enferme de la même manière que ma grand-mère avant elle, croyant égoïstement que personne n'est assez bien pour elle. Elle ne sait jamais demandé si elle était assez bien pour les autres. C'est triste.

Qui-puis-je ? Culpabiliser ? Assez ! Je me suis bien assez efforcée par le passée d'être présente pour elle jusqu'à l'étouffement, jusqu'à ne plus savoir qui j'étais ni ce que je méritais, jusqu'à même tenter de mourir.
Alors aujourd'hui c'est assez ! Je n'ai pas envie de finir comme ça mais, sans tourner au fatalisme, j'ai quand même un peu peur de l'effet générationnel.

Lors d'une séance de kinésiologie on m'avait dit que le poids des habitudes et des culpabilités des générations passées pouvaient s'ancrer (inconsciemment) dans l'ADN. Tout le but de cette discipline est de libérer le corps des charges et des soucis qui ne sont pas les nôtres. On y croit, on y croit pas, là n'est pas le propos. Ce qui fait lien, c'est que j'ai souvent eu ce feeling qu'il pouvait y avoir une "malédiction" qui me contraindrai à m'enfermer dans une optique de survie avant et après la reproduction.
Mais ma volonté est déterminante et je suis prête à vous paraître extrêmement belliqueuse.

Réussir sera ce qui me libérera de ton emprise et me fera grandir.
J'arrêterai de vivre aux crochets de tes "mixed messages" qui me font vomir et me tordre la tête.

Si je devais naître sans le poids familiale, que ce jour soit celui de ma naissance. (Amen)

 Rue pavée d'Orléans

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