De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

dimanche 31 mars 2013

Les mecs et leurs potos...

Ce qui m'était le plus insupportable chez tous mes ex ? Leurs potes.
 
Si, prit individuellement, ils sont des anges avec leurs copines respectives, en bande de bipèdes pseudo-gaillards ils se comportent comme des goujats. Ils considèrent clairement la "nouvelle copine" de leur pote comme un morceau de bifteck qui passera sa route rapidement. Tu m'en dira tant. On dit que quand tu couches avec quelqu'un, tu couches aussi avec sa famille. Faut étendre le proverbe au cercle amicale.

Je suis restée avec M. un an et demi, alors tu penserais qu'après tout ce temps je me serais fait une place parmi ces potes. Faux ! J'ai longtemps cru que cela venait de moi de ne pas y arriver. Il y a sans doute un peu de ça. Je n'aime pas trop les choses imposées. Quand j'étais petite et que nous allions diner chez des amis de mon père qui avaient des enfants, je me disais intérieurement que ce n'était pas juste que l'on me force à être ami avec des gens que je n'avais pas choisi. Encore aujourd'hui c'est quelque chose qui ne m'est pas naturel.

Pour en revenir à mon histoire, je pense que le manque de tact des potes de mes ex venait du fait qu'eux, ça ne leur posaient aucun souci de ne pas me voir intégrée. Et pour mon mec et bien, soit il s'en foutait soit il pensait que "l'affaire" avec moi serait toujours la même quelque soit mon statut.
Les mecs ont cette capacité (que je n'envie absolument pas) de tout ranger dans des petites boites de pensées cadrées et étiquetées : maman-papa-potos-.......-la fille que j'me tape.
Pardon je suis méga pessimiste.
Je crois aussi que les mecs entre eux s'aiment fort (c'est chou !) et ont peur qu'une meuf fraîchement débarquée chamboule tout ce qu'ils connaissent déjà (un homme, c'est fragile). Alors ils ne la considèrent pas, ne lui disent pas bonjour et laissent tomber à plat chacune de ces interventions.

Pauvre fille, pauvre Justine.

Je pense que si les amis de ton compagnon refusent de te faire entrer dans leur cercle et de te considérer, alors tu auras toutes les bonnes raisons pour le quitter. Je déteste être une laissé-pour-compte doublé d'une cruche et je pense que nous ressentons toute cela.

Personnellement, je ne demande pas à ce qu'on me présente comme "Justine, la femme de ma vie, la reine de mes nuit, je rêve de construire une maison à la campagne avec elle et nous aurons un chien que l'on nommera Chamallo ."

Par contre on peut me présenter comme "Justine" et demander à ses potes de ne pas me rendre la vie dure exprès.


(Moi, j'ai des copines qui m'offrent des fleurs - ça compense ?!)


samedi 30 mars 2013

"Tu cherches ?"

Hier soir j'avais le moral à plat.
J'me sentais nulle. Vraiment, je n'arrive pas à travailler ; je n'arrive pas à motiver les autres pour faire leur part de travail ; j'irais pas voir C2C en concert ; j'envisage des soucis financiers pour l'année prochaine au niveau des bourses d'étude et je me dis que, peut-être, je ne "mérite" pas de continuer l'université à l'âge que j'ai avec la situation qui est la mienne, que...

Bref. Accompagnée de mon huile essentielle anti-stress, d'une bonne couverture et d'une tablette de chocolat, j'avais prévu de regarder des films de merde toute la nuit. Mais j'me suis raisonnée. D'abord, trop de chocolat ça rend malade, puis, c'est pas la peine de rendre son cerveau tout mou avec un trop-plein de connerie américaine. J'suis déjà pas fute-fute...

Le rire. Voilà c'était ça qu'il me fallait. Une personne qui me fasse rire sans chercher à être quelqu'un d'autre ou a m'impressionner. Quelqu'un qui me rassure et qui prenne soin de moi tout en respectant le fait que je suis indépendante et apprécie être seule de temps en temps.

J'avais cru que jamais je ne réussirais à penser à autre chose. M. avait tellement fait partie d'une "époque" de ma vie et je vis parfois tellement dans le regret du passé... En arrivant à Orléans, je m'étais promis de faire des efforts, to put myself out there, d’interagir avec les gens, de rire, de m'extasier. Je rencontre des gens bien (des cons aussi, mais bon...) et j'essaie de me construire dans la stabilité. Après tout, c'était mon objectif 2013. Cela doit semblait anodin au plus grand nombre mais pour moi, quand je regarde d'où je viens et ce qu'a été ma vie, préciser que je suis heureuse ici, avec un agenda de ministre, alors je trouve que j'ai de la chance et je trouve que je mérite ce que j'ai après tout les efforts accomplis pour outrepasser les situations difficiles. Six ans. Ça fait six ans que je me débrouille seule (mais non pas sans support...) mais c'est depuis cette année seulement que je peux vraiment le voir et ne plus croire qu'il me "manque" quelque chose par rapport aux autres. La fierté, ça, personne ne peux me l'enlever.

Aujourd'hui à 11h j'ai juste allumé mon ordi et j'avais envie de poser ça. Et de dire merci.

 

Heymoonshaker : leur dernier album peut être écouté sur YouTube. Putain j'les kiff !

jeudi 28 mars 2013

Toi, j't'aligne !

Hier soir j'étais à l'atelier d'écriture Hip-Hop de Radio Campus Orléans. Ça m'a bien donné envie d'écrire et dans le tram j'ai pondu une esquisse :

<<
Tu me demandes pourquoi je fais des textes, la vraie question c'est, pourquoi toi t'en fais pas ?,
T'as pas de maux, t'as pas les mots ? Tu t'crois maligne à rire d'mes rimes. T'penses peut-être que c'est facile, de tout balancer en quatre lignes ? Au fond c'est bien toi qui ne rime à rien.
Les mots, moi j'les tord, j'les entrechoquent et j'les transpirent.
Tes critiques ne me font bien rire.
Un jour c'est toi qui te retrouv'ra au pied du mur et là tu pens'ra p't-être que j'aurais du être là.
Pour moi tu n'es qu'un maux parmi les autres.
Ready to get ride of it, ready to forget about it,
J'ai trop souffert de toi, mais c'est assez - pourquoi refuses-tu de m'entendre, je cris pas assez fort pour toi ?
J'ai plus l'temps j'te dis, plus l'temps de sourire, plus l'temps de faire semblant.
Plus l'temps.
>>

Ça va, j'vous jure.
En ce moment j'ai juste trop envie de chocolat, de tendresse et de musique qui déglingue. 

 Non, pas celui-ci il est trop bizarre ! Vu : en Espagne.

dimanche 24 mars 2013

"Y'a eu comme un blanc !" #2

Ma première vraie émission produite avec l'aide de Julien, du début à la fin ! Mais je n'étais pas encore derrière la technique (trop la trouille !). Vous entendrez notamment pleins de "notamment", une voix pas trop assurée, des petits rires, des bugs techniques et surtout le plus long blanc de ma vie à cause du PC (sous Linux - je balance !) qui a planté.

Enfin, je suis pas morte. J'suis même super contente !

ANTISCEPTIQUE mercredi 20.03.2013 sur le numérique à la fac d'Orléans


Toujours sur Radio Campus Orléans !

Have a listen !

vendredi 15 mars 2013

"Y'a eu comme un blanc !"

Vous ne le savez peut-être pas mais je commence à Radio Campus Orléans.
Bien que je sois un peu extravertie en real 3D je me retrouve toute timide derrière le micro !
Mais peu importe j'ai envie de commencer, de me lancer car c'est aujourd'hui en tant qu'étudiant(e) que l'on fait des expériences et que l'on put our ass into gear! J'adore cette expression.
2013 est mon année expérimentale ! (amen)

Je vous mets les liens de ce que j'ai déjà fait. Pas de moquerie !

ANTISCEPTIQUE mercredi 14.02.2013 interview de François Couturier et de Andreï Junior Tarkovsky (first ever!)

ON N'EST PAS DU MATIN jeudi 14.03.2013 interview des Wave Machines (trop fière !)

ANTISCEPTIQUE mercredi 13.03.2013 sur les rythmes scolaires (j'ai un peu dis n'importe quoi, je crois !) 



Blogg-er moi !

Mon axe d'écriture a changé.
J'ai, fondamentalement, toujours le même style mais lorsque aujourd'hui j'écris sur mon Moleskine c'est dans le but de faire un brouillon de la version finale qui se trouvera sur mon blog.
J'écris avec, en tête, le fait que cet écrit sera lu, partagé et commenté par un lectorat (que je sais existe - et j'adore avoir des retours : MERCI !).

L'autre truc un peu nul, c'est quand je me prends à penser en "statut Facebook" !

mercredi 13 mars 2013

mimi cracra VS Barbie

Il y a des idées d'articles qui me sont soufflées par des gens que je fréquente. J'aime bien mettre les pieds dans le plat alors ce sujet était pour moi.

Quand le débat sur l'inné et l'acquis du langage fait rage au sein de la communauté des linguistes, moi je m'intéresse à celui de l'hygiène corporelle (belle transition entre mes études et ma réflexion, n'est-ce-pas ?).
Qu'est-ce-que l'hygiène ? Qui l'a inventée ? Quelle était-elle avant notre temps, quelle sera-t-elle demain ?
Ce que l'on peut constater c'est que tous, nous n'en avons pas la même définition.

Quelle est son importance aujourd'hui ? Est-ce l'une des clés du "vivre ensemble" ? Puisque nous pensons tous qu'il y a un minimum à fournir, que c'est "naturel", cela devient vite un sujet tabou.
Le discours sur le sexe qui porte également sur l'intimité s'est, quand à lui, ouvert impudiquement : tant bien qu'il est partout. Alors pourquoi, pourquoi, avons-nous tant de mal à discourir sur une notion inventée de toute pièce par l'homme : la propreté, l'hygiène personnelle ?

J’émets l'hypothèse que c'est une notion inculquée d'abord par notre entourage familiale : "Vas te laver les mains ", "C'est l'heure de la douche", "Va mettre ton t-shirt dans le panier de linges sales", bref...
Lorsque nous reprochons à quelqu'un de ne pas coller au standard de la propreté ("Gérard mon ami, vous puez, faites quelque chose !") c'est tout son mode de fonctionnement intime que l'on bouscule. Nous pensons alors, par politesse ?, que "ce n'est pas à nous de le lui dire" (à cette personne, qu'elle sent pas bon, qu'il faudrait que...).

Mais où existons-nous si ce n'est dans le regard des autres ? Ai-je un reflet si personne ne me regarde ? En effet, le regard sur nous-même, l'image que d'autres nous renvoie, nous donne l'envie de plaire et par conséquent de nous embellir.

Mon dieu... Je ne crois pas que je suis en train d'écrire ça ! Enfin maintenant, pour ceux qui ne me connaissez pas, vous savez au moins que je ne suis pas une supra dégueulasse. Je suis même partisane de la ligue "Un Minimum Pour Être Belle" (avec mes copines on l'a inventée) :
- Une douche pas jour tu prendra
- Les dents tu te lavera
- Tes cheveux tu lavera et peignera
- Un minimum de maquillage tu pourra porter (pour les filles - quoi que les hommes aujourd'hui... mais j'y reviendrai)

Comme pour tout les mouvements de la vie, il y a des extrémistes. Nous sommes un peu dans l'ère du malade imaginaire et qu'il existe des personnes qui développent des paranoïas de la salive, une phobie des bactéries et qui deviennent de vrais puristes javellisés. J'avais une amie au lycée, qui se frottait les mains jusqu'au sang pour avoir l'impression qu'elles soit propres. Timbrée !

Mes amis, sachez que, biologiquement, nous ne sommes qu'une compo de bactéries vivantes, notre corps meut, crée des odeurs, fait des bruits, il n'y a pas de honte à avoir.
Savoir que notre corps est naturel ne signifie pas qu'il faille le laisser-aller dans la saleté et par opposition il ne sert à rien de le rêver comme un terrain lisse et immuable semblable à Barbie.



Et oui, c'est aussi à partir de là que l'on reconnait quelqu'un de "bien dans sa peau".

samedi 2 mars 2013

Un soir

Papa, Maman, p'tits frères, p'tite soeur, please ne lisait pas cet article car il va parler de sexe.
Je ne voudrais pas que vous soyez confus la prochaine fois que l'on se verra.

Dans cet article, je me fait l'avocat du diable, pour toutes mes copines qui on connu quelques déconvenues.
Qu'un homme veuille d'une fille un soir seulement cela ne choque personne. Le contraire n'est pas vrai.

Y'en a marre. Ne trouvez-vous pas choquant que l'image du sexe en société ne correspond en rien à la réalité que nous les femmes (par conséquent puisque j'en suis une) vivons au quotidien ?
On nous fait croire que le mâle est facile, qu'il ne pense qu'à ça mais qu'il est tout à la fois poétique et nous culbutera avec romantisme dès le premier soir. Puis, que petit à petit, malgré son désir d'indépendance il se mettra à nous offrir des fleurs et nous demandera en mariage. Foutaise !
On se fou de notre gueule ma pauvre Josette !
Tu l'as rencontré ce gars, toi ?
Pas une ! Pas une, je répète.
Personne.
Nada.
Ça n'existe pas.

Tous ceux qu'on rencontre ont des sentiments. Vous rendez-vous compte ? La femme a fait de l'homme moderne un être à sentiments. L'homme moderne met de la crème Nivea et des chaussures noirs à bouts pointus pour faire sexy. Il travaille son relationnel et ses vannes à deux sous. Mais il est mou.

Quand je parle de sentiments, je ne parle pas seulement des sentiments amoureux. Parce que, fondamentalement, un homme avec des sentiments ça peut être bien quand on veut construire une relation durable. Je parle du fait qu'ils se torturent l'esprit. Trop, beaucoup trop et du coup, n'agissent plus.

Pour un soir, pour ce soir on a pas envie d'entendre jouer la ballade pseudo romantico-dramatique digne de Walt Disney sur vos problèmes à trouver votre place dans la société ce qui par conséquent vous empêche de... On s'en fou. Si vous avez passez le palier de chez nous à 22h39 c'était pas pour boire un café avec une sucrette. Nous on veut un mec un vrai. Leonardo Dicaprio dans la voiture à bord du Titanic, quoi !

C'est là que le bas blesse. Les hommes ne veulent pas être des objets quand bien même ils n'ont aucun scrupules à prendre la femme comme tel. On marche pas droit !

 
sur un étal de fruit à Hastings

Faites-vous y ! Girls have needs. Parfois, on vous veut dans notre lit. C'est tout. Faites-en pas un plat (bande de mijaurées hypocrites).

L'homme moderne me gonfle. On devait changer NOUS, pas vous.
Se sortir de ce carcan matrimonialo-domestiquo-esclave dans lequel vous nous aviez enfermé pendant des siècles. Vous deviez à votre tour devenir nos esclave du sexe. Mais voilà que ces messieurs sont dotés de sentiments. La bonne vanne, la bonne excuse. Nous voilà bonnes mes pauvres dames...


Deux vidéos :

- Comment lui donner envie :

Pitié, faites comme Caroline, dites non aux gars "Oui-mais-non-tu-comprends-ma-vie-en-ce-moment..."

- Gros Jean comme devant :


Je vous avez dit que je serais la seule à l'écrire.