De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

samedi 20 avril 2013

De toi, j'fais c'que j'veux

Aujourd'hui on m'a montré cette vidéo. Have a look:


Ce qui est dit est vrai mais la sauce américaine me dérange.

Le pire, c'est qu'une vidéo de ce type fait le tour des réseaux sociaux à une vitesse folle. Une vidéo de ce type, qui t'alignes une grande succession d'images à la seconde, fait croire à ton cerveau que tu es déjà en action (doit bien y'avoir un nom scientifique pour appuyer c'que j'dis...).
On se laisserait bercer par la belle illusion que nous agissons (avons déjà agit) pour la cause alors que nous n'avons fait que poster la vidéo sur le mur de notre page FB.

Oh mais, oh là là , que nous sommes révoltés ! Ah non, non, non, plus jamais on me fera croire à d'la merde, ça c'est sur.
"Tu fais quoi ce soir ?"
"Rien. Je vais bouffer Mac Do, regarder Plus Belle La Vie et écouter la Star Ac. Normal, quoi."
Normal, oui, pauvres cons...

Élevés dans la "culture mort-née", élevés pour être comme tout le monde, ces gens là ne sont personnes.
Vite manipulés, vite jetés, vite oubliés, cette populasse ne s'inscrit pas dans l'histoire.
Ces gens là pensent penser et ça me fait peur. Ces gens là ne savent s'attaquer qu'aux hommes politiques sous prétexte de vivre moins bien, sous prétexte de n'être plus libre (entre parenthèse : ils confondent liberté et désengagement). C'est bien. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être révolté.

Seulement, s'attaquer à des figures publiques alors même que vous vendez votre âme à des multinationales privées, ça ne fait pas de vous des êtres moins cons.


vendredi 19 avril 2013

As to be clear

You said you speak a better English than I do. Maybe. 
But I do speak English for different reasons and in different situations than you. English is my second ''emotional living'' language : I slept in English, I ate in English, I cried in English, I found in love in English, I made love in English, I worked in English and much more...
I lived two years in the Anglo-Saxon islands so I can say it's quite an important part of my life.
I'm not pretending to speak better than anybody. While I learnt this language I was crowing up and deciding what adult I wanted to become. I am emotionally attached to the fact that I can express everything or nearly in English and I hardly accept the criticism about my way of speaking. I don't understand this competition that could exist between my English and yours. They don't serve the same purpose so forget about me. 
You'll be a doll. 

 Hasting, UK - July 2012

jeudi 18 avril 2013

Petite leçon d'un sourire

Parfois je retrouve des textes dans mon Moleskine que j'hésite a publier car il ne sont plus trop d'actualité mais pourtant je veux les partager. Alors vous êtes prévenu, maintenant je les noteraient 

// archive //

Pauvre toi. Je n'arrive plus à m'intéresser à toi. Je m'ennuie. Voilà ce qui arrive lorsque l'on tombe amoureux d'un sourire. Tu t'es mentis, tu t'es fourvoyé, oublies-moi.

Moi-même, un jour je suis tombée amoureuse d'un manteau que je pensais en cuir. Le jour où je me suis rendue compte qu'il était en simili j'ai défailli. J'avais l'impression qu'il m'avait trahi, menti, qu'il n'était pas celui qu'il prétendait être - sans que ce soit la faute de mon gars. Etait-il responsable des idées que je me faisais sur lui ?

De cette façon tu as était déçu par moi (et me l'a bien fait sentir) parce que tu m'a idéalisé et, moi, je n'avais rien demandé... Bravo.

Tu devrais lire ça (il n'est pas hyper bien traduit de l'américain par contre)

vendredi 12 avril 2013

"Y'a eu comme un blanc ! " #3

Dans la semaine j'ai participé à 2 émissions du midi : le Zakouski !
Lundi 8/04 - et les lasagnes à l'élan de chez IKEA
Jeudi 11/04 - et la prochaine mannequin d’Élite


Mais surtout troisième émission sur Antisceptique Radio Campus Orléans 88.3.
Mon co-anim n'était pas dispo donc j'ai fait une revue de presse et un peu d'actu étudiante sur la fac d'Orléans. J'étais pas préparée du tout... boh c'était un peu nul (heureusement qu'Hassan était là quand même !)

Have a listen et please dites moi franchement ce que vous en pensez par commentaire. Ça m'aidera à m'améliorer :

ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 revue de presse

--> " De caméléon à faux-jeton y'a qu'un pas ! " (first song)
--> " Euuuuh "
--> " Notamment "
--> " En secouant ta clochette " " Si tu t'arrêtes je meurs " " Laisse moi kiffer mon va et viens de tolard " " le fantasme c'est encore gratuit " : je kiffe ce son !




samedi 6 avril 2013

Were you born that way?

This morning I look at you and I'm thinking it's good that you are different, that you are fighting for what you beleive. I like that.
But today in this world we live in, wouldn't you choke and finally get in line like everyone else?
I have no trust in the world to finally accept people who wanna change it in better. Mass people are crap and ready to eat whatever they are offered. It gets me desperate and so it gets you.

Les gens sont des cons.
"C'est comme ça, c'est pas autrement". Bien-sur. Pourquoi ferais-je des efforts pour changer le monde qui m'entoure, le modeler pour qu'il devienne un peu moins injuste ? Pourquoi changerais-je ma vie ? Aujourd'hui je suis bien, casanière, dépensière, addict, égoïste avec mon téléphone high-tech, mon Facebook, mes plats préparés, mes émissions préférées qui me lave le cerveau... et la société me fait croire que je ne manque de rien à coup de jingles merdico-propagantistes sur TF1. Au pire, j'ai toujours une carte bleu.
La société me laisse tranquille si je fais ce qu'elle me dicte (esclave consentant !). Alors pourquoi réfléchir ? Faut pas trop m'en demander, moi je suis le troupeau, c'est déjà bien fatiguant d'accepter d'être pris pour un con 24/24 h, j'ai pas le temps pour autre chose.

Comprenez que, ce n'est dans l'intérêt de personne que vous développiez votre œil critique, que vous puissiez avoir des réflexions en plaçant, non pas vous-même mais, l'intérêt commun au centre de votre pensée.
Par contre, c'est l'intérêt des "plus grands" que vous ne pensiez qu'à votre gueule et vous enfermiez dans votre bulle égocentrico-nombriliste sans plus un pet d'envie d'aller voir ce qui se trame ailleurs. Cela fait de vous un public facile. Un public qui descendra pas dans la rue, qui alignera les € et qui déléguera ce qui devrait l'alarmer, à d'autres qui en feront un profit. C'est bien.
"Mais, tout le monde fait pareil pourquoi je ferais différemment ?" c'est vrai ça. "Diviser pour mieux régner" ça n'est que la pointe de l'iceberg, après tout.

Moi les légumes, ça m'énerve.
  Pour bien s'intégrer au monde faut : bouffer d'la merde, dire d'la merde, agir comme une merde. C'est beau.