De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

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samedi 20 avril 2013

De toi, j'fais c'que j'veux

Aujourd'hui on m'a montré cette vidéo. Have a look:


Ce qui est dit est vrai mais la sauce américaine me dérange.

Le pire, c'est qu'une vidéo de ce type fait le tour des réseaux sociaux à une vitesse folle. Une vidéo de ce type, qui t'alignes une grande succession d'images à la seconde, fait croire à ton cerveau que tu es déjà en action (doit bien y'avoir un nom scientifique pour appuyer c'que j'dis...).
On se laisserait bercer par la belle illusion que nous agissons (avons déjà agit) pour la cause alors que nous n'avons fait que poster la vidéo sur le mur de notre page FB.

Oh mais, oh là là , que nous sommes révoltés ! Ah non, non, non, plus jamais on me fera croire à d'la merde, ça c'est sur.
"Tu fais quoi ce soir ?"
"Rien. Je vais bouffer Mac Do, regarder Plus Belle La Vie et écouter la Star Ac. Normal, quoi."
Normal, oui, pauvres cons...

Élevés dans la "culture mort-née", élevés pour être comme tout le monde, ces gens là ne sont personnes.
Vite manipulés, vite jetés, vite oubliés, cette populasse ne s'inscrit pas dans l'histoire.
Ces gens là pensent penser et ça me fait peur. Ces gens là ne savent s'attaquer qu'aux hommes politiques sous prétexte de vivre moins bien, sous prétexte de n'être plus libre (entre parenthèse : ils confondent liberté et désengagement). C'est bien. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être révolté.

Seulement, s'attaquer à des figures publiques alors même que vous vendez votre âme à des multinationales privées, ça ne fait pas de vous des êtres moins cons.


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